mercredi 12 décembre 2012

Tournée du Québec 2012

Au cours de l'automne dernier, j'ai eu le plaisir de faire la tournée des membres de PAJR. Celle-ci m'a amené d'un bout à l'autre du Québec. Quel plaisir de découvrit ou de redécouvrir des coins de pays aussi uniques que colorés.

Aujourd'hui ma connaissance du Québec s'est enrichie de millier d'images, de centaines de souvenirs et de dizaines de nouveaux visages comme celui de M. Ulrick Chérubin, premier maire noir du Québec...et c'est en région que c'est arrivé; à Amos.


André Tessier, Ulrick Cherubin et moi

Hormis le volet boulot qui fut particulièrement enrichissant, surtout en ce qui a trait à certaines particularités régionales bien précises. Je garde un souvenir extraordinaire de cette petite micro brasserie de Rouyn, de l’aurore boréal d'Alma et de ce lever de soleil chez les Essipit des Escoumins.

Oui c'est beau Londres et c'est impressionnant le Louvre, mais c'est aussi tellement grandiose et beau le Québec.

mercredi 28 novembre 2012

L'entreprise du 21e siècle à l'ère de la responsabilité sociale





Il s'agit du deuxième article d'une série de trois, publié dans la revue OT , rédigé dans la foulée de l'expérience de développement local que nous avons mené dans la région d'Acton dans le cadre d'un laboratoire rural parrainée par le Ministère des affaires municipales et des régions du Québec. 














Après avoir eu le privilège de présenter le 2 novembre 2012 le modèle d'affaires de Place aux jeunes lors du premier forum pancanadien de développement économique. J'ai eu le grand bonheur d'entendre pour la premier fois l'un de mes fiers compatriotes Beaucerons: M. Louis Vachon pdg de la Banque Nationale, en conférence de fermeture.   

Alors que je suis sur le point de publier un article sur ce à quoi devrait ressembler l'entreprise du 21e siècle,  M. Vachon a confirmé plusieurs éléments de mon propos. Avec humour et émotion, il nous a parlé de responsabilité de l'entreprise vs ses clients, vs ses fournisseurs, vs ses employés et vs sa communauté. 

À plusieurs égards, j'avais l'impression d'entendre un J.A. Bombardier, un Alain Lemaire ou même un Thomas More nous dire comment une entreprise peut jouer un rôle essentiel et positif, bien au delà du simple volet  économique, pour une communauté.

Plus près de mes préoccupations quotidiennes, en utilisant l'histoire de sa propre famille, M. Vachon nous a parlé de l'entrepreneuriat comme vecteur d'identité individuelle et collective et comme facteur puissant favorisant la migration vers les régions(histoire de Rosana Vachon qui a démarré la pâtisserie pour rapatrier ses fils).

mardi 30 octobre 2012

Enfin un centre de formation professionnelle dans la région d'Acton


Quel bonheur de voir enfin se réaliser ce projet, cette vision du développement de la région d'Acton basée sur la formation d'une nouvelle génération de travailleurs qualifiés. Je me souviens avoir affirmer quelques temps après mon arrivé en poste, à l'occasion des travaux du conseil ProAction, qu'à l'image de St-Georges-de-Beauce et son CIMIC, je souhaitais contribuer à la mise en place d'un centre de formation professionnel dans la région. 

Quelques mois plutôt, ce cher Gaston Vachon, alors DG de l'EPSH, m'a approché une première fois pour envisager la création d'une cohorte en charpenterie-menuiserie à Acton Vale. Projet qui s'est réalisé quelques temps plus tard après que nous ayons convenu que, dans une perspective de développement économique (mon mandat), la région et ses entreprises avait besoin d'avantage de soudeurs et de personnes capables de contribuer à l'avancement de l'industrie manufacturière de la région. 

C'est donc avec beaucoup de fierté et avec le sentiment du devoir accompli qu'accompagné de Sylvie Ménard, Diretrice du CFM,  moi et Gaston avons visité l'immeuble Bonin, composante de l'EPSH à Acton Vale le 18 octobre dernier.Cette visite représentait pour moi le point finale de mon passage dans la région. Merci à tout ceux qui ont collaboré à cette vision d'une communauté plus qualifié. Je suis fondamentalement convaincu qu'elle portera des fruits pour plusieurs dizaines d'années. 




La Commission scolaire de Saint-Hyacinthe a procédé, aujourd’hui, à l’inauguration officielle de l’immeuble Bonin. Lieu destiné à la formation générale des adultes (FGA) dispensée par le Centre de formation des Maskoutains et le nouveau programme en formation professionnelle (FP) Fabrication de structures métalliques et de métaux ouvrés dispensé par l’École professionnelle de Saint-Hyacinthe.
« Ces nouveaux locaux pourront enfin offrir des espaces adaptés aux besoins de la clientèle adulte et aux besoins du personnel dédié à la formation générale des adultes pour la région d’Acton, en plus d’offrir une nouvelle formation professionnelle qui permettra de livrer une main-d’œuvre qualifiée dans la fabrication de structures métalliques et de métaux ouvrés. », a affirmé avec enthousiasme le président de la Commission scolaire, M. Richard Flibotte.
Les élèves inscrits en FGA pourront intégrer les nouveaux locaux dès le 18 octobre prochain, tandis que ceux inscrits en Fabrication de structures métalliques et de métaux ouvrés ont, quant à eux, déjà commencé leur formation au début de l’automne dans les espaces nouvellement aménagés.
Rappelons que la mise en place du nouveau programme en FP s’est concrétisée au terme d’une véritable démarche partenariale avec les acteurs socio-économiques de la région d’Acton. Effectivement, la Commission scolaire a pu compter sur l’apport financier de la Ville d’Acton, laquelle a octroyé un montant de 150 000 $. Pour le même montant, la MRC d’Acton a également investi dans réalisation de ce projet. De plus, la collaboration du CLD d’Acton a permis de connaître les besoins des entreprises en matière de fabrication de structures métalliques et de métaux ouvrés. À cet effet, les entrepreneurs sondés à l’origine du projet se sont montrés très enthousiasme face à cette initiative.
Le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport et la Commission scolaire de Saint-Hyacinthe participent activement au développement social et économique de la région d’Acton en bonifiant l’offre de services éducatifs livrés à la clientèle adulte valoise. Notons que, plus de 5 millions $ ont été investis en moins de trois ans dans cette belle région desservie par la Commission scolaire de Saint-Hyacinthe.
Sur la photo, dans l'ordre habituel, en commençant par la première rangée en avant : Lucie Juneau, commissaire; France Martin, vice-présidente de la CSSH; Sylvie Bilodeau, commissaire; Richard Flibotte, président de la CSSH; Éric Charbonneau, maire de la Ville d'Acton Vale; Benoit Manseau, attaché politique du député comté de Johnson; Dany Larivière, maire de Saint-Théodore d'Acton; Jean-Marie Laplante, préfet de la MRC d'Acton et maire de Roxton Falls; Claude Grégoire, commissaire; Sylvie Ménard, directrice du CFM et des services éducatifs de la FGA; Yvan Gauthier, directeur général de la CSSH; David Bousquet, commissaire; Carl Bérubé, directeur de l'EPSH et des services éducatifs de la FP et Stéphane Brennan, président du conseil d'établissement de l'École professionnelle de Saint-Hyacinthe.

mercredi 15 août 2012

Merci à la Région d'Acton

La célèbre publicité de Lotto-Québec laisse à penser que c'est le fantasme de chaque employé de dire un jour Bye Bye boss et se pousser avec le million gagné à la lotto. Et bien j'imagine que d'une certaine façon j'ai fait des heureux le 27 avril dernier si j'en crois ce que l'on a dit de moi lors de mon souper de départ.

Sans blague, mon départ du CLD de la région d'Acton n'étant déjà pas une chose facile même si j'avais fait le tour du jardin et que l'appel d'un nouveau défi était intense, lors de cette soirée, chers collègues et amis de la région, vous ne m'avez vraiment pas rendu la chose plus facile.

D'abord merci à ceux qui ont pris le temps, que je leur sais précieux, d'être présent à cette magnifique soirée ainsi qu'à ceux qui m'ont fait le cadeau de m'écrire quelques mots, même ceux qui décrivait dans le détail certains de mes défauts et de mes traits de caractères.

J'avoue candidement avoir été très touché par ce que vous avez dit de moi et de mon travail que j'ai fait avec passion et engagement complet pour la région. Geneviève et moi avons été vraiment très touché par les quelques présents reçus lors de cette soirée et à d'autres moments, par la chaleur de vos paroles ainsi que par vos bons souhaits.

La région d'Acton restera pour toujours gravée dans nos mémoires et nos coeur.

Merci et à bientôt.

La région d'Acton, dernier chapitre

Le 20 juin 2012 avait lieu l'annonce officielle d'un investissement de 5M$ du côté de la MRC d'Acton.  En effet, l'entreprise ontarienne Burnbrae a prise la décision d’investir dans son usine d'Upton. Pour moi, il s'agit là de l'un des derniers chapitres de mon implication dans le développement économique de la région d'Acton. Cet investissement était particulièrement important et symbolique du fait que j'avais débuté mon implication dans ce dossier d'investissement stratégique quelques années auparavant avec M. Laurent Lassalle, ancien directeur de l'usine d'Upton et ami, décédé tragiquement en 2010.  Bonne chance à Ty Diep et à toute son équipe Bec-O/Ferme Burnbrae est un fleuron de l'industrie agroalimentaire en Montérégie et au Québec et une des entreprises les plus précieuses de la région d'Acton.
Sur la photo: Jean-Marie Laplante, Ted Hudson, Ty Diep et Jacques Larue


http://www.aumicrophone.com/entrevue/burnbrae-farms-cinq-millions-investis-a-upton/

vendredi 4 mai 2012

L'entrepreneuriat 2.0


L’entrepreneuriat 2.0

L’entrepreneuriat 2.0 est la renaissance de la relation privilégiée voire symbiotique qui doit lier l’entrepreneur et la communauté dans laquelle il évolue. Ainsi, l’entrepreneuriat 2.0 rappelle que la science économique est une science sociale et que l’entrepreneuriat est l’une des manifestations les plus fondamentales de celle-ci.
Dans cet esprit, l’entrepreneuriat est vu comme un phénomène [1]collectif[2] qui a perdu ce caractère pour devenir un phénomène associé essentiellement à l’individu. À cet égard, l’entrepreneuriat 2.0 apparaît en réaction aux égarements voire à l’échec du néolibéralisme à assurer le développement sain et la création de richesse pour tous.
Concrètement, l’entrepreneuriat 2.0 incarne, à la racine de l’économie, le renouvellement de l’alliance communauté/entrepreneur dans un changement de cap vers un éthique des affaires recentré sur le développement (et non seulement la croissance) et le bien commun, avec l’entrepreneur bien ancré au centre.
C’est ainsi que d’un côté, la communauté retrouve son rôle de partie prenante naturelle de l’entreprise comme fiduciaire d’un certain actif collectif. Il s’agira notamment de ressources naturelles ou de ressources financières à faire fructifier mais aussi d’un climat favorable à instituer afin de favoriser l’initiative individuelle. De l’autre, l’entrepreneur, qui préserve ses acquis fiscaux et sociaux, reconnait et endosse concrètement ses devoirs et responsabilités envers sa communauté d’accueil.
La collectivité cesse donc de participer ponctuellement pour s’impliquer concrètement au quotidien dans l’émergence de nouveaux entrepreneurs entre autres par le partage tacite du risque d’affaires. Certains parlent d’une collectivisation du risque. Ainsi, il ne s’agit plus de « faire l’économie » comme à l’époque de l’État providence ou du « laisser faire » qui nous a récemment mené à la crise, mais de « faire avec » l’entrepreneur et ainsi  contribuer à l’actualisation de l’éthique économique du 21e siècle.
Ultimement, l’objectif de cette approche de l’entrepreneuriat est de réintroduire la communauté dans le cycle de vie de l’entreprise afin d’influencer fortement la prochaine génération d’entrepreneurs. Ce faisant, les valeurs collectives au même titre que celles de l’entrepreneur[3], feront partie de l’ADN de l’entreprise et de l’économie du 21e siècle.  Le nombre, la qualité et la portée des entrepreneurs se trouveront augmentés. Les entreprises seront mieux ancrées territorialement et adopteront une vision à long terme de l’économie qui pourra, le cas échéant, amorcer un processus de réhumanisation à l’échelle planétaire.
En somme, l’entrepreneuriat 2.0, c’est le lieu d’expression des ambitions de l’entrepreneur en devenir ET de la communauté qui le soutient.  Toutefois, on ne peut décréter cette nouvelle alliance, il faut la construire et à l’instar de Marshall McLuhan, nous croyons que le médium est le message[4]. C’est pourquoi les travaux des membres de la tournée nationale sur l’entrepreneuriat du MDEIE effectuée en 2010 et 2011 ainsi que la politique qui en résultera est si importante. Elle a le pouvoir de déterminer la nature de la prochaine génération d’entrepreneurs.


[1] Jacques Palard « La Beauce inc. : capital social et capitalisme régional.
[2] Notamment au niveau du climat mis en place afin de favoriser les initiatives ou de l’objectif poursuivi qui est de répondre aux besoins et aux aspirations de tous à commencer par ceux du promoteur.
[3] S’il ne s’agit pas complètement des mêmes.
[4] « […] les technologies, roues, armes, alphabets, argents, imprimeries, électricité, communications électroniques, ne sont pas des outils neutres, mais transforment notre environnement et, en forçant le changement de nos modes de perception, deviennent de puissants agents de notre évolution. La roue a créé la route; le papier, les empires; l’imprimerie, la liberté et la démocratie; et […] le Xerox, les comités! » Jean Paré (citant McLuhan), Conversations avec McLuhan, Boréal, 2010. p. 24-25.

vendredi 30 mars 2012

Bilan de 7 années à la barre du CLD de la région d'Acton

Cher(e)s ami(e)s de la région d'Acton

Ces sept années de collaboration avec les entrepreneurs et acteurs socio-économiques de la région d’Acton ont été pour moi extrêmement enrichissantes. Pendant cette période, je me suis investi autant que j’ai pu et ce, à différents niveaux et dans différents secteurs (santé, éducation, culture) pour le développement socio-économique de la région d’Acton.
Au terme de ces sept années, je suis extrêmement fier du travail accompli avec l’ensemble des partenaires et membres dévoués de l’équipe du CLD. Sans ces collaborations précieuses il aurait été impensable de sauver Radio-Acton et Camoguid, de tenter l’aventure LaCERE, de recevoir avec panache les Grands Prix de la ruralité, d’implanter deux sites/programmes de formation professionnelle ainsi que la Bourse à la relève agricole et d’attirer l’entreprise Fibres Serden, etc.
D’autres projets porteurs d’investissements majeurs (en entreprise) ou de projets structurants comme le Parc ferroviaire sont aussi en cours de réalisation grâce à cette même solidarité et cette même confiance les uns envers les autres qu’il faut absolument préserver. Aujourd’hui plus que jamais je demeure convaincu que la MRC d’Acton est la région rurale ayant le plus fort potentiel de développement socio-économique.
Ainsi, je quitte la direction du CLD de la région d’Acton avec la conviction d’avoir livré tout ce qui m’était possible de livrer avec les ressources et les moyens mis à ma disposition.
Je termine en remerciant tout ceux qui m’ont fait confiance, présidents et administrateurs du Conseil d’administration; en particulier ceux qui m’ont donné ma chance en 2005. La région d’Acton demeurera pour moi, là où tout a commencé !


Chaleureuses salutations

Pour écouter le reportage:
http://www.aumicrophone.com/entrevue/mathieu-vigneault-entrevue-bilan/

Un coup de filet de plus de 35 emplois pour la région d'Acton!

Travaillant en étroite collaboration avec la direction de Transcam composites depuis l’acquisition des opérations de Camoplast en 2007, le CLD avait été avisé dès l’automne 2009 de l’intention de l’entreprise de cesser sa production à la fin de l’été.  C’est à ce moment que des discussions avec le syndicat ont été lancées afin de trouver des pistes de solutions. La fabrication de capots de camions n’étant plus envisageable, le CLD s’est engagé à trouver d’autres entreprises utilisant les matériaux composites mais œuvrant dans d’autres secteurs. Plus d’une centaine d’entreprises ont été contactées au Canada et aux Etats-Unis, dans des secteurs aussi vastes que les produits agricoles, les équipements de transport, les matériaux de construction. Déjà l’entreprise Fibres Serden avait démontré de l’intérêt à cette époque mais devait attendre certaines validations de ses marchés pour poursuivre les discussions. Au cours des deux années qui ont suivi, le CLD a assuré un suivi systématique. D’autres discussions ont été engagées avec une dizaine d’entreprises menant parfois à des visites sur le terrain mais la crise économique n’aidant à rien à la situation.  Heureusement, la persévérance et le professionnalisme accordés au dossier de l’entreprise de St-Hyacinthe a fini par porter fruit au printemps 2011. À ce moment, les gens de la CGPPIAV ont pu négocier une entente gagnante-gagnante avec Fibres Serden pour un démarrage à l’été et ainsi créer une quinzaine d’emplois. À la fin 2011, ce sont plus de 35 emplois qui ont été créés, une première du genre pour la région.

La formation professionnelle, un atout fondamentale pour l'avenir économique de la région d'Acton

Éric Charbonneau, Maire d'Acton Vale, Line Beauchamd, Ministre de l'éducation,
Richard Flibotte, président CSSH, Jean-Marie Laplante, président du CLD
C’est suite à un constat réalisé par le CLD sur les besoins de nos PME au niveau des ressources humaines qualifiées dans les métiers du métal, réalisé dans le cadre de la stratégie ProAction, que le CLD a entamé des discussions avec la CSSH.  Le CLD et l’ÉPSH avaient déjà collaborés ensemble à l’installation d’un premier site accueillant des étudiants dans l’apprentissage du métier de charpentier-menuisier. Parallèlement, bénéficiant de l’enthousiasme et de l’ouverture des élus quant à cet axe de développement, le CLD n’a eu aucune difficulté à obtenir des engagements financiers substantiels de la Ville d’ Acton Vale et de la MRC d’Acton, pour l’ouverture d’un deuxième site offrant cette fois une formation en « Fabrication de structures métalliques et de métaux ouvrés ». Ce sera donc au tour de l’édifice de la rue Bonin, dans le Parc industriel d’Acton Vale, de recevoir d’autres personnes souhaitant apprendre les métiers de l’assemblage de structures d’acier et des métaux ouvrés. Un gain important pour aujourd’hui et pour le futur de nos entreprises ainsi que la population. 

Bilan 2011 de l'économie de la région d'Acton

Les États-Unis et tous les pays de la planète vont ressentir les effets des échecs du système financier américain pendant des années. Le monde d’après sera différent de celui d’avant.
Joseph E. Stiglitz
Au terme de l’année 2011, le portrait de l’économie n’a rien de très enthousiasmant avec la perte de plus de 44 000 emplois dans le secteur canadien de la fabrication. Au Québec, ce sont 13 200 emplois qui auront été perdus dans ce même secteur; portant à 162 500 le nombre d’emploi perdus depuis 2002[1]. Toutefois, en prenant un peu de recul et en jetant un regard sur l’ensemble de la situation économique, il nous est possible de dire que 2011 a été malgré tout une bonne année. Ainsi, malgré les pertes d’emplois des derniers mois, au total, le nombre d’emplois était en hausse de 38 500 au Québec et au Canada par rapport à 2010 et le taux de chômage annuel a reculé de 8 % à 7,8 %.
Bien entendu, la situation chaotique de l’économie européenne rend la majorité des investisseurs hésitants devant l’insolvabilité potentielle de pays dit développés. Plus près de nous, même si l’économie de nos voisins semble vouloir donner des signes encourageants avec 244 000 emplois créés en janvier 2012 et une baisse du chômage de 0,2 %, la machine américaine est loin d’avoir repris sa vitesse de croisière. Ceci dit, bien que les États-Unis sont et demeureront notre plus important partenaire, il faut nuancer les signaux. En effet, avec un dollar canadien qui demeurera fort et le danger bien réel d’un dérapage protectionniste des autorités publiques américaines, les entreprises du Québec seront plus que jamais appelées à diversifier leurs marchés d’exportation.
Par contre, malgré la timidité voire l’absence d’une réelle reprise de l’activité économique, le chiffre d’affaires des plus importantes entreprises manufacturières de la région d’Acton est demeuré stable à plus de 350 M $. De même, et c’est là une excellente nouvelle, nous constatons l’ajout d’une soixantaine emplois au bilan de l’année; la plus importante hausse depuis plus de dix ans. Toutefois, et c’est le reflet de l’état de l’économie mondiale, nos entreprises ont investi à peine 10,5 M $, tout près du seuil historique de 10,1 M $ de 2001 et loin de notre moyenne des dernières années de 15 M $. Ceci-dit, nous sommes convaincus qu’il s’agit là d’une situation conjoncturelle et que l’investissement sera au rendez-vous dès 2012.
C’est pourquoi, pour le court et le moyen termes, nous demeurons plutôt positifs. Certes les statistiques de l’année 2011 n’ont rien de spectaculaires, au contraire. Cependant, chaque jour nous avons le privilège de côtoyer des entrepreneurs et des salariés courageux qui font le choix de se battre pour leurs emplois, pour leurs commerces ou leurs usines. Ainsi, soulignons qu’après avoir annoncé plusieurs dizaines de mises à pied, les gestionnaires et employés de chez Airboss ont réussi un coup de maître en obtenant de la maison-mère des investissements stratégiques qui viennent consolider les 200 emplois existants et favoriser le développement de l’entreprise à Acton Vale.
Parmi les autres événements socio-économiques de l’année, notons la restructuration des Productions artistiques de la région d’Acton (PARA), le développement de nouveaux services chez Ressources-Femmes et la mise en ligne de la collection du Musée St-Éphrem d’Upton. Du côté des PME, mentionnons les investissements majeurs chez Miss. Arachew,  les rachats de Plante international par l’entreprise ontarienne Life Science Nutritionals et d’Imprimerie Acton par Lettrage Sercost.
Et parce que la patience et l’acharnement finissent toujours par rapporter, deux autres événements sont venus couronner cette année 2011, soit l’implantation à Acton Vale d’un second site de formation de la Commission scolaire de St-Hyacinthe (CSSH) via l’École Professionnelle de St-Hyacinthe (EPSH), ce site offrira un DEP en « Fabrication de structures métalliques et de métaux ouvrés ». Également l’implantation de l’entreprise Fibres Serden dans l’ancienne usine Transcam.  Pour le CLD, ces deux dossiers représentent l’aboutissement de plusieurs années de travail.
Forts de ces excellentes nouvelles, nous abordons 2012 avec optimisme. Plusieurs projets de démarrage, de nouveaux produits et de nouveaux investissements flottent dans l’air. Nous devons continuer d’appuyer autant que possible nos promoteurs afin de concrétiser ces projets. Ceci-dit, nous sommes conscients que ceux-ci feront face à plusieurs défis de taille dont le premier et le plus élémentaire demeure la pérennité. Derrière ce défi se cache plusieurs enjeux tels que les ressources humaines, le financement et la commercialisation.
Ainsi, encore cette année, les entrepreneurs, gestionnaires et salariés de la région devront faire des sacrifices tout en demeurant créatifs et ouverts aux changements. De son côté, le CLD concentrera ses énergies sur quatre axes déterminés et adoptés par la MRC d’Acton soit le ciblage de projets porteurs, l’amélioration du service à la clientèle, la promotion de la région et la valorisation du travail du CLD.

Pour écouter le reportage: http://www.aumicrophone.com/entrevue/cld-dacton-2011-une-bonne-annee-malgre-tout/

[1] IMT. L’emploi au Québec. Vol. 27, no 12. Décembre 2011. P. 5. (voir : 

mercredi 22 février 2012

Au revoir Aryane!

Aryane Lalumière



Acton Vale, le 6 février 2012- Le 3 février dernier, Le CLD de la région d'Acton a brutalement perdu un membre de sa famille. En effet, Madame Aryane Lalumière est décédée suite à un accident de voiture près de la sortie 145 de l’autoroute 20. 
Conseillère en entrepreneuriat collectif et développement rural, Aryane était à l’emploi du CLD depuis mars 2010. Elle siégeait ou accompagnait plusieurs projets et était extrêmement appréciée des partenaires et entrepreneurs collectifs du milieu.  « Aryane était une personne très attachante et entièrement dévouée à la cause du développement de la région d’Acton; c’est un drame qui touche personnellement tous les membres de l’équipe » a mentionné R. Mathieu Vigneault, directeur général du CLD. 
Au cours de son passage au CLD, notre collègue et amie a fait preuve de beaucoup de dynamisme et d’esprit d’initiative. Elle s’est notamment démarquée par son travail auprès des Productions Artistiques de la région d’Acton (PARA) et à travers l’organisation de la Semaine de l’économie sociale, une première dans la région,  affirmant ainsi son leadership dans l’ensemble de la Montérégie.
Originaire d’Acton Vale, Aryane est la mère de deux jeunes enfants, Henri et Fay vers qui se tournent nos pensées et nos prières ainsi qu’à tous les membres de sa famille.

lundi 20 février 2012

Au terme d'une expérience unique: LaCERE

Depuis l’idée originale en 2007, en passant par sa constitution légale en janvier 2009 puis au début de ses opérations en septembre de la même année, LaCERE a fait beaucoup de chemin. Après plus de deux ans de consultations et de validations, LaCERE a officiellement ouvert ses portes en juin 2009 et lancé sa campagne de recrutement en septembre 2009. À titre de laboratoire rural, l’objectif de LaCERE était d’expérimenter la mise en place d’une structure d’entrepreneuriat-salarié pour personnes hautement qualifiées et ce afin de diversifier l’économie du territoire.  Dans cet esprit, la pertinence du concept ne fait plus aucun doute et il apparaît que la faisabilité technique a été démontrée.

Conseil d'administration: Normand Choquette,
Pierre-Luc Lamothe,
Marin Vézina, RMV et Guylaine Racine.
Au niveau de la fonction développement économique, après 20 mois d’opération, une trentaine de candidatures ont été reçues. À ce jour, sept d’entre elles ont été retenues et six candidats ont accepté l’offre d’embauche de LaCERE avec chacun un projet d’affaires touchant des secteurs à haut niveau de technicité,  dont trois sont des néo-québécois.

Parallèlement, avec le début des opérations, l’organisation a dû se structurer convenablement pour soutenir ses membres ce qui a amené la directrice générale à l’embauche d’une adjointe administrative, portant à huit le nombre d’emplois créés dans la foulée du projet.Toutefois, après analyse, il apparaît que la structure mise en place, bien que très légère et relativement peu coûteuse, ne peut s’autofinancer et nécessitera des interventions extérieures afin de poursuivre sa mission.

Le cas échéant, les défis qui seront adressés seront principalement la promotion de cette nouvelle voie vers l’entrepreneuriat (afin d’éliminer les doutes et l’incrédulité face à ce concept novateur qui, pour plusieurs, peut contribuer à la diversification des économies rurales du Québec) et l’évaluation plus précise des retombées socio-économiques du milieu.

Par ailleurs, la mise en place de LaCERE a suscité beaucoup d’intérêt nous amenant à faire plusieurs présentations notamment au Forum mondial de l’OCDE (Québec 2009) et à un congrès sur l’entrepreneuriat à Bordeaux à l’automne 2009. LaCERE a également fait l’objet de plusieurs publications grand public et spécialisées (World Forum Lille 2010, UQTR 2010, UQAC 2011, etc.).

De même, comme initiateur du projet, le CLD de la région d’Acton s’est vu récompensé comme CLD de l’année 2010 par l’Association des CLD du Québec (ACLDQ) et comme Précurseur en développement économique 2010 par l’Association des professionnels en développement économique du Québec (APDEQ) pour la réalisation de ce projet. Ainsi, la région d’Acton toute entière tire une  grande fierté de cette expérience car elle contribue directement au rayonnement de la communauté et à son positionnement comme « Le Carrefour de l’entreprise innovante en milieu rural ».

En définitive, la mise en place d’une structure d’entrepreneuriat-salarié est pour nous une expérience très positive qui doit se poursuivre avec ou sans la coopérative LaCERE afin de pouvoir mesurer avec précision la portée du concept et ses impacts sur l’économie locale.

À titre président de la coopérative, je tiens à remercier chaleureusement l'ensemble des personnes qui ont été impliqué dans le projet. 

mardi 14 février 2012

Soutenance de thèse de doctorat (DBA) de Jacques Bertrand



Après avoir constaté un manque de connaissances et le peu d'attention accordé jusqu'ici au développement de nouveaux produits (DNP) dans les PME, Jacques à souhaité étudier plus en profondeur la relation entre ce type de projet et les risques qui apparaissent et disparaissent tout au long de ce processus d'innovation.

Bravo Jacques, ton courage et ta persévérance t’honore!


 
Membres du jury: Josée St-Pierre, Jacques Baronet, Jacques Bertrand,
Anne-Laure Saives, michel Trépanier et moi-même


http://entete.uqtr.ca/description.php?no_fiche=11512

dimanche 15 janvier 2012

La mission 2011 en bref!

Premier arrêt de notre périple dans l’hexagone, nous nous sommes arrêtés à l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) où nous avons échangé avec M. Sylvain Giguère et ses collègues de la division LEED (Local economic and employment development). Les professionnels de l’OCDE réalisent des études et des enquêtes afin d’alimenter les décideurs publiques dans l’établissement de politique de développement. Pour ma part, je me suis particulièrement intéressé à une étude réalisée en 2009 sur le rôle des agences de développement local (http://www.oecd.org/dataoecd/54/41/44682618.pdf). Par ailleurs, deux outils extrêmement intéressants sur lesquels nous n’avons pas eu le temps d’approfondir sont le centre de formation de Trent en Italie et le Forum des partenaires (http://www.oecd.org/cfe/leed/forum/partnerships). Ce n’est que partie remise!
Le temps d’une course à la gare du Nord et d’une ballade en TGV, nous nous sommes retrouvés au Centre de Commerce mondiale Nord de France (WTC) ou nous avons échangé avec les gens de la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) internationale Nord de France ainsi qu’avec les professionnels de la CCI territoriale de la région de Lille et avec une représentante du gouvernement régionale Nord-Pas-de-Calais.
C’est avec beaucoup d’enthousiasme que M. Jérôme Toulemonde et ses collaborateurs nous ont fait découvrir leur « Project center ». Il s’agit en fait d’un outil marketing et de promotion territoriale dont la partie apparente est une salle de projection multimédia reposant sur un service d’accueil des visiteurs. Lors des échanges qui ont suivi la présentation de la proposition de valeur de la région, nous avons été à même de constater que les entrepreneurs français sont très attirés par le Québec, souvent considéré comme porte d’entrée naturelle du marché nord-américain.
Avec la CCI de Lille nous avons abordé notamment la question de l’importance de l’innovation pour l’avenir des PME. Ces derniers nous ont informés qu’ils souhaitaient réaliser une enquête sur l’innovation dans leur PME mais n’avaient pas encore trouvé l’outil leur permettant de le faire. Je les ai référé au Laboratoire de recherche sur la performance des entreprises de l’UQTR (LaRePE) qui ont développé un outil diagnostique servant à mesurer la capacité d’innovation des PME.
Mme Véronique Delannoy directrice de Réseau Entreprendre Nord
Dès le lendemain de cette rencontre débutait le Forum de Lille sur l’économie responsable. Pour la cinquième année, les organisateurs ont mobilisé plusieurs dizaines d’entrepreneurs de partout sur la planète qui ont fait le choix de faire des affaires autrement.
« Oser la richesse pour mieux la créer et mieux la répartir, partout dans le monde, pour lui donner tout son sens, au-delà de sa dimension matérielle : c’est l’ambition de cette 5e édition du World Forum Lille ».
Provocateur, le thème de cette année visait à orienter les discussions vers les différents enjeux de la création de richesses. Richesse naturelle, richesse controversée, richesse humaine ou richesse fonctionnelle, si le concept n’est guère plus précis aujourd’hui, l’événement à assurément permis d’en préciser les contours. Des échanges, nous retenons deux éléments : le premier est  qu’il y a plusieurs formes de richesse, il faut donc regarder au-delà des chiffres. Le deuxième est qu’il y a plusieurs façons d’arriver à la richesse, l’important c’est de la redistribuer. Parmi les événements les plus significatifs nous notons la conférence de Xavier Fontanet, Président d’Essilor, pour qui la légitimité de la richesse ne fait aucun doute en autant que celle-ci soit réinvestie ou partagée avec ceux qui en ont besoin. Ceci dit, à l’instar d’autres participants, M. Fontanet a mentionné qu’il se sentait plus à l’aise avec la version anglaise du thème: Dare to generate value; une précision fort intéressante pour des développeurs économique.  Le forum s’est terminé nous laissant sur une nouvelle question, est-il encore légitime de parler de création de richesse? Et ce même dans un contexte de RSE!
À la Délégation du Québec avec MM. Larochelle et Hébert

Au terme de cette première semaine passée à Lille, nous nous sommes déplacés du côté de Villeneuve d’Ascq pour rencontrer Mme Véronique Delannoy, directrice du Réseau Entreprendre-Nord. Avec beaucoup de générosité et d’ouverture, Mme Delannoy nous a fait découvrir son organisation ainsi que le réseau qui en a découlé. Couvrant toute la France depuis quelques années, le Réseau Entreprendre a vu le jour en 1986, à l’initiative de la famille Mulliez, justement dans la région de Lille, ce qui a ajouté à notre visite une touche particulière. Caractéristique de l’approche entrepreneuriale des gens du nord de la France, soit une économie encore basée sur l’entreprise familiale (capitalisme de type Rhénan), l’œuvre du Réseau Entreprendre favorise l’entraide et la réciprocité entre entrepreneurs sénior et entrepreneurs en devenir. Pour plusieurs membres du groupe, cette rencontrer a été l’une des plus enrichissante du séjour et ce même si elle s’est produite à la toute fin d’une semaine extrêmement riche et chargée.
De retour à Paris, nous avons eu le bonheur et le privilège d’être reçu dans les bureaux du Conseil national des économies régionales (CNER) dans le magnifique quartier St-Germain. C’est avec beaucoup d’intérêt que nous ont reçu MM. Antoine Angeard, directeur général et Jean-Paul Pronost, chargé de mission. Créé à l’initiative des communautés depuis les années 1950, la CNER fédère la majorité des agences de développement et des comités d’expansion économique du territoire français, à l’exception des Chambres de commerces.
Dans une certaine mesure, autant le Réseau Entreprendre pourrait être comparé à la fondation de l’Entrepreneurship et à son Réseau M, autant la CNER pourrait être considéré comme le pendant Français de l’ACLDQ ou dans une moindre mesure de l’APDEQ. Ceci-dit, une chose forte intéressante nous est apparue au cours de nos échanges avec cette organisation centrale du secteur du développement local en France. Dans le contexte de crise économique qui nous afflige tous,  les membres de la CNER vivent exactement les même questionnements et défis liés à la légitimité, au financement, au chevauchement des missions, à la réédition de compte, etc. que nous. Et plus stupéfiant encore, il semble que nos prises de conscience soient plus au moins au même niveau d’avancement. Il y aura assurément de ce côté matière à poursuivre les échanges et pourquoi pas l’entraide, notamment à travers la Délégation du Québec à Paris avec qui la CNER entretien d’étroites relations.
Pur fruit du hasard, c’est du côté de la délégation du Québec à Paris qu’était prévue la rencontre suivant celle à la CNER. Nous y avons donc rencontré M. Pierre Hébert du Ministère du développement économique (MDEIE) et M. Dany Larochelle d’Investissement Québec afin d’obtenir leur point de vue face à l’entreprise du 21e siècle et au rôle du PDE. En somme, il ne fait aucun doute que l’État québécois et les entreprises doivent travailler de pair afin de stimuler l’innovation ainsi qu’une saine adéquation entre le secteur de l’éducation et les secteurs de développement stratégique des entreprises québécoises. Peut-être le point le plus significatif qui nous a été soulevé lors de cette rencontre est le défi de l’inter-culturalité dans les échanges mondiaux avec au premier rang le piège de la langue dans les échanges France-Québec.

Avant-dernière étape de la mission, nous avons rencontré deux chercheurs du laboratoire de recherche EconomiX, un prolongement de l’Université de Paris Ouest et du CNRS. Par la suite, nous avons rencontré M. Patrice Hidalgo et Mme. Chantale Bouche tous deux délégués commerciaux, ainsi que Mme Nathalie Dubé, conseillère à l’Ambassade canadienne, rue Montaigne, afin d’échanger sur les mêmes enjeux et défis. Lors de cette très agréable rencontre, ils nous ont exposé leur vision et leur compréhension de la psychologie de l’entrepreneur français en plus de nous enrichir de quelques outils techniques concernant l’implantation d’entreprise étrangère au Canada.


Pour consulter le rapport: http://dl.dropbox.com/u/33380924/Rapport%20de%20mission.pdf

dimanche 8 janvier 2012

L'entreprise du 21e siècle, mission d'exploration OFQJ 2011



À quoi ressemblera l’entreprise du 21e siècle? Sera-t-elle bien différente de celle que nous avons connue dans la deuxième moitié du 20e siècle? Et, au bout du compte, pourquoi le serait-elle?
C’est dans cet esprit de questionnement du modèle économique et des mécanismes de développement avec notamment à l’esprit la légitimité du métier de développeur économique que nous avons entamé il y a plus de trois ans une réflexion sur l’entreprise du 21e siècle et le rôle du professionnel en développement économique (PDE).
L’objectif premier de la mission 2011 était d’identifier les grands enjeux et défis de l’entreprise du 21e siècle. Ainsi, l’élément central de cette mission était la cinquième édition du 15 au 17 novembre du Forum mondial de Lille (http://www.worldforum-lille.org/) dont le thème de cette année est Oser la richesse. L’intérêt de cet événement, comme par les années passées, était d’y rencontrer et d’y entendre des gens d’affaires d’un peu partout dans le monde parler de leur modèle, de leur vision et de leur entreprise du 21e siècle. Second objectif de la mission, identifier les enjeux et défis que rencontrent ou rencontreront les PDE qui accompagneront ces entreprises du 21e siècle. Pour ce faire, plusieurs rencontres avec des observateurs et des acteurs engagés du domaine du développement économique avaient été organisées afin d’échanger sur leur vision des enjeux et défis des entreprises et des PDE du 21esiècle.
Afin de ne rien manquer et de bien saisir toute l’information pertinente qui nous serait offerte, les participants à la mission de cette année ont été approchés à travers le réseau de l’Association des professionnels en développement économique du Québec (APDEQ) et choisis en fonction de leur expérience et de leur capacité à bien cerner le thème de la mission. Le groupe de sept jeunes professionnels en développement économique était parrainé par l’Office franco-québécois pour la jeunesse (OFQJ) et particulièrement par M. Thierry Tulasne.
Annie Martineau,  conseillère
SDE Lévis
Nicolas Perreault, conseiller
CLD au cœur de la Montérégie
Karina Verbon, conseillère
CLD Vaudreuil-Soulange
Martine Bérubé, projet immobilier 
Dév. économique St-Laurent
Josée Chiasson, conseillère
Dév. économique St-Laurent
Justin Francis, conseiller
CLD Brome-Missisquoi
Shanna Fournier, conseillère
CLD des Pays-d’en-Haut